Photo: Stéphane
Bourgeois
Aucun être
vivant, même pas l’homme, n’a réalisé au centre de sa sphère ce que l’abeille a
réalisé dans la sienne; et si une intelligence étrangère à la nôtre venait à
demander à la terre l’Objet le plus parfait de la logique de la vie, il
faudrait lui présenter l’humble rayon de miel.
Maurice Maeterlink
LA VIE DES
ABEILLES
Mieux que le
tango, le flamenco ou le quadrille / Quand elle frétille en rentrant du
bocage / L’abeille entame la danse du langage.
Thomas Scotto
COMPTINES
DOUCES COMME LE MIEL
Une colonie
d’abeilles est certainement le procédé de la nature le plus merveilleux pour
structurer de l’énergie dans le temps et dans l’espace.
Jürgen Tautz
L’ÉTONNANTE
ABEILLE
Quarante-cinq univers différents pour la danse ultime et sublime de la vie qui mène tout droit vers la mort. Quarante-cinq images inaltérables d’un cerveau tuméfié. Quarante-cinq scènes fixées dans le temps retrouvé pour tout recommencer dans l’éternité des multivers...
CONSTELLATIONS,
c’est le corps étranger dans la ruche, le décalage de l’amitié vers l’amour, le
ton feutré du langage des signes. Ce sont Philippe et Mariane qui dansent dans le cercle de lumière de cette superbe chorégraphie de l’âme montée sur des
mots habiletés à nous captiver du début à la fin. Ils ont pris toute la place dans nos têtes mercredi dernier dans la salle Octave-Crémazie du GTQ...
ÉTOILE ÉTOILE
Apiculture et Physique, cantiques d'une rencontre électrostatique, ont fait qu'Ensemble ils se sont dévoilés dans l’espace poétique
du lieu sacré qu'est la liberté de Parole. Comme une envolée d’abeilles au cœur des mots doux
de l’amour, leur miel s'est écoulé lentement sur l’Aube du Repos Irréversible. Tout était là, à sa vraie place...
Elle porte
en elle le mécanisme de l’univers : chaque abeille résume le secret du
monde.
Michel
Onfray
LA SAGESSE
DES ABEILLES
Christian
Michaud et Valérie Laroche, deux étoiles de mères différentes qui pourtant se
ressemblent et s’assemblent, ont, en deux temps trois mouvements, gagné l’intérêt d’un public très respectueux. Très touchant de les voir valser, s’embrasser,
s’aimer et SE PARLER...vraiment. Un pur bonheur de les voir évoluer ensemble si allègrement. Jean-Philippe Joubert, fort occupé ces temps-ci avec la première de L’ART DE LA CHUTE au
Périscope mardi, y est allé en toute limpidité, accordant à la chorégraphie une
place de choix à sa mise en scène, ce qui donne à cette histoire de l'auteur anglais Nick Payne une couleur unique,
comme on en a rarement vu. Une espèce de collision vitale, impossible à éviter…
Notre cœur se
trouve là où sont les ruches de notre connaissance. Nous sommes toujours en
route vers elles, nous qui sommes nés ailés et collecteurs de miel de l’esprit,
nous n’avons vraiment qu’une seule et unique chose à cœur : RAPPORTER
QUELQUE CHOSE CHEZ NOUS.
Friedrich Nietzsche
GÉNÉALOGIE
DE LA MORALE
Nick Payne
Photo: The Guardian
Oui, Mister
Payne, nous avons rapporté quelque chose de vous dans notre chez-soi intérieur,
là où l’on aime bien y accumuler les surplus bénéfiques de ces soirées enivrantes
que le Théâtre nous procure. Comme dans une sorte de hiving, ou ruchonnage si vous
préférez, nous aimons bien nous retrouver en essaim à y butiner avec
vous le nourrissant nectar des mots cachés dans la « noune en sueur »
de certaines fleurs d’un mal…incurable…
CONSTELLATIONS
TEXTE :
Nick Payne
TRADUCTION :
David Laurin
MISE EN
SCÈNE : Jean-Philippe Joubert
ASSISTANCE: Caroline Martin
SCÉNOGRAPHIE :
Claudia Gendreau
ÉCLAIRAGES :
Sonoyo Nishikawa
MUSIQUE : Mathieu Campagna
COSTUMES :
Julie Morel
MAQUILLAGES : Vanessa Cadrin
Nous aussi en vivons des histoires de première
rencontre, comme celle d’A. et moi il y a maintenant 16 ans. C’était le 28
mars 2001, dans la chaleur humide et humaine des serres B & B., là où nous
nous apprêtions à semer la vie dans ces milliers de pots et de jardinières qui
seraient suspendues par ses bras valeureux. C’est là où a commencé notre
amitié qui je l’espère vivra encore très longtemps...
En apprenant le mal dont
souffrait Marianne, je n’ai pu m’empêcher d'avoir une pensée pour Benoît Cliche, ce jeune
comédien joueur de cuillères, qui a quitté beaucoup trop tôt La Grande Scène de l’Humanité. Je me
permets ici un retour pas si lointain en arrière qui nous le montre en pleine
action avec Simon-Olivier Fecteau et Étienne De Passillé alors qu’ils lui faisaient réaliser l’un de ses derniers rêves…
Nous sommes
les abeilles de l’Univers. Nous butinons éperdument le miel du visible pour l’accumuler
dans la grande ruche d’or de l’invisible.
Rainer Maria
Rilke
LETTRES
Et le soir même,
par un de ces heureux hasards,
un autre miracle de la Nature...
You wander down the lane and far away
Leaving me a song that will not die
Love is now the stardust of yesterday
The music of the years gone by
Leaving me a song that will not die
Love is now the stardust of yesterday
The music of the years gone by
Out on the floor
There ain’t nobody there but us
Girl when you dance
There’s a magic that must be love
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