Quelle
superbe soirée que celle du 8 juin 2017, la température était chaude, pour une fois. L. et moi s’étions donné rendez-vous dans le
hall du Théâtre Périscope après la représentation d’UN FAIBLE DEGRÉ D’ORIGINALITÉ
d’Antoine Defoort. Notre projet de se promener parmi cette immense foule admirative
pour y vivre pleinement, avec un billet coupe-file, la nouvelle édition (la
cinquième) du parcours OÙ TU VAS QUAND TU DORS EN MARCHANT ? aura valu tous les
tours et détours de magie et de manèges du monde entier. Une excellente capsule de LA FABRIQUE CULTURELLE:
Le choix de présenter ce happening théâtral sur la Colline Parlementaire s’apprêtait parfaitement au Jeu élastique des comédiens et artistes qui, de dos ou de face, dans l’ordre ou le désordre, auront tout donné pour que la réussite soit à nouveau au rendez-vous. Hormis le vent, quelque fois capricieux, Alexandre Fecteau, digne successeur de Frédéric Dubois, a coordonné avec grandeur ces cinq tableaux remplis d’humanité et de poésie. J’ai eu le privilège de le féliciter de vive voix le lendemain soir lors de la représentation du DÉCLIN DE L’EMPIRE AMÉRICAIN au Théâtre de la Bordée. En ai profité pour lui dire combien j’ai hâte de voir son HÔTEL-DIEU en octobre prochain au Périscope. Pour ceux et celles qui n’ont pas eu le loisir d'assister au parcours, notez qu'il sera de retour le 24 mai 2018.
http://www.journaldequebec.com/2017/05/20/iou-tu-vas-quand-tu-dors-en-marchant-i-realites-et-depaysements
LE 7E CONTINENT
Élène Pearson
Rue Louis-Alexandre Taschereau
Rue Louis-Alexandre Taschereau
Premier
tableau : sur la rue Louis-Alexandre Taschereau, LE 7E
CONTINENT, d’Élène Pearson.
Un tableau que L. tenait absolument à voir en tout premier lieu. Une
véritable féerie de création pure ! Toutes ces matières recyclées pour la
confection d’habits aussi colorés qu’originaux. Et la musique, envoûtante
et délirante. Vraiment de quoi nous émerveiller...comme deux enfants de ...ans ;-)
MOUVEMENT PERPÉTUEL
Sophie Thibeault et Maxime Robin
Promenade des Premiers-Ministres
Promenade des Premiers-Ministres
Second panorama : sur la Promenade des Premiers-Ministres, MOUVEMENT PERPÉTUEL, de Sophie Thibeault et Maxime Robin.
Des acrobates, du chant et de la musique pour
illustrer ce passage obligé à tombeau ouvert de la Naissance vers la Mort. Avec
tout ce qui roule pour amasser de la mousse à raser les murs du Temps ! Du landau
à la civière en passant par le tricycle, les roller blade, la planche, le
tandem, pour aboutir inévitablement au BOLÉRO de RAVEL. D’une beauté à faire peur à l’Éternité
! Les photos ont été captées quelques jours auparavant alors que je me
dirigeais à la représentation de DES ARBRES À ABATTRE au Grand Théâtre de
Québec. Et…il ventait !
LES NERVURES SECRÈTES
Marie-Josée Bastien
Cour de l'Édifice Marie-Guyart
Troisième scène :
dans la cour de l’Édifice Marie-Guyart, LES NERVURES SECRÈTES, de l'honorable Marie-Josée
Bastien.
Une autre mise en scène mirobolante de celle qui n’en finit plus de
nous surprendre. Avec un maximum d’étalement des lieux, on peut dire qu’elle n’a
pas eu peur de prendre l’espace qui lui convenait pour faire passer tout SON
monde à travers les yeux lumineux de la ville. La danse, la musique, le théâtre, la
poésie, tout ça pour y vivre ensemble ce qui m’a semblé être tellement
naturel dans cette majestueuse cour des miracles ! Un extrait particulièrement intense avec Linda Laplante et Réjean Vallée:
LA SOURICIÈRE
Christian Lapointe
Rue Jacques-Parizeau
Rue Jacques-Parizeau
Quatrième plateau :
sur la récente rue Jacques-Parizeau, anciennement Saint-Amable, LA SOURICIÈRE,
de Christian Lapointe.
Dans un décor rempli de turbulences et d’hommes-animaux-mannequins
qui contestent, manifestent, brûlent des livres, jouent de la cornemuse,
renversent des chars remplis d’allégoriques, nous nous sommes laissés attirer dans
les filets manta pas tellement mignons du monumental enfant terrible qu’est
Christian Lapointe. Une excellente vidéo où l'on peut voir et admirer tout le travail de l'équipe des concepteurs:
https://vimeo.com/221668925?utm_source=Cyberimpact&utm_medium=email&utm_campaign=Nouvelles-de-fin-de-saison
Je n’en attendais pas moins de celui qui sait et saura toujours comment nous inquiéter de la situation actuelle de notre humanité qui vide de plein gré ses océans et ses forêts, ses principes et ses idéaux. Ça m’a ramené à VU D’ICI, ce texte marquant de Mathieu Arsenault, qu’il avait mis en scène et que j'aimerais bien revoir un jour, juste pour me faire massacrer...à la chainsaw ;-) Un extrait percutant lu avec sa voix qui transperce, hache et tue...
https://vimeo.com/221668925?utm_source=Cyberimpact&utm_medium=email&utm_campaign=Nouvelles-de-fin-de-saison
Je n’en attendais pas moins de celui qui sait et saura toujours comment nous inquiéter de la situation actuelle de notre humanité qui vide de plein gré ses océans et ses forêts, ses principes et ses idéaux. Ça m’a ramené à VU D’ICI, ce texte marquant de Mathieu Arsenault, qu’il avait mis en scène et que j'aimerais bien revoir un jour, juste pour me faire massacrer...à la chainsaw ;-) Un extrait percutant lu avec sa voix qui transperce, hache et tue...
LA GRANDE MANUFACTURE
Giorgia Volpe
Parc de l'Amérique française
Parc de l'Amérique française
Cinquième et
dernière station: dans le Parc de l’Amérique française, LA GRANDE MANUFACTURE,
de Giorgia Volpe.
Toutes ces femmes qui font métier de l’Art, qui en diffusent
la Culture, qui s’imprègnent de sa Beauté; qui adoptent autant le Pratique que
le Ludique, qui créent, seules ou en groupe, un espace de vie qui appartient à
tous et chacun. Elles, qui peut-être ont été un jour accueillies dans un « stade »
agité de leur vie d’exilées ou de réfugiées; elles qui marchent du matin au
soir à nos côtés, ici et là, dans l’ombre de ce magnifique parcours illuminé de Bienveillance, disons-leur merci, merci pour leur performance d’humaines. C’est ainsi
que s’est achevée notre olympienne soirée à L. et moi. Nous nous sommes séparées
à l’arrêt de bus; elle, vers les tours rapprochées de sa haute ville, et moi, dans le dortoir lointain de ma banlieue…
CRÉDITS PHOTOS
Les miennes n'étant pas celles d'une professionnelle, je ne peux m'empêcher d'ajouter les excellentes photos de Lise Breton, qui a très bien saisi l'âme de deux de mes préférés: Félix Delage-Laurin et Jean-Denis Beaudoin. Celle de Simon Clark illustre très bien le magnifique travail d'Élène Pearson. Et celle de Philippe Ruel, celui de Christian Lapointe.
ENCORE LUI...
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